Le 7 février 2020, une centaine de personnes étaient réunies à Genopolys pour une journée dédiée à la conception de jeux de piste. Avec l’équipe de Genopolys, nous souhaitions une nouvelle fois (après une première journée dédiée aux escape games) créer un moment de partage d’expérience pour recueillir trucs, astuces et bonnes idées. Retour sur cette belle expérience.

Jeux de piste, chasses au trésor, rallyes, escape games…

Entre toutes ces terminologies, on s’y perd un peu. Disons qu’un jeu de piste est un parcours truffé d’énigmes qu’il va falloir résoudre pour trouver l’étape suivante. Le but final est souvent secondaire. En parallèle des énigmes permettant de trouver les étapes où se rendre, des énigmes peuvent aussi être ajoutées pour résoudre une enquête, trouver des mots mystères, etc. Une chasse au trésor fonctionne plus ou moins de la même manière, sauf que le but final est clairement défini : trouver un trésor ! Un rallye consiste à aller le plus vite possible d’étape en étape, en ayant déjà accès à l’intégralité du parcours (on ne doit pas chercher l’étape suivante). Un escape game est un jeu dans un temps et un espace limité, consistant à réussir à s’évader. Mais évidemment, les frontières sont très minces.

De l’enquête à mener au rallye entre entreprises

Nous avons pu profiter de l’expérience de nombreux intervenants durant toute la journée.

Leila Lebreton, co-fondatrice de Chasseurs de trésors : des jeux de piste en box

Alors qu’elle ne savait pas quoi faire lors de sorties avec ses enfants, Leila a décidé il y a quelques années de développer une offre de jeux de piste touristiques, à destination des familles.

Créés à la demande de musées ou d’offices du tourisme, ces jeux de piste prennent plusieurs formes. Des jeux de piste dans des musées, sous forme de livrets à compléter. D’autres plus citadins à faire en autonomie, sous forme de box à acheter en office du tourisme. L’un des jeux de piste prend aussi la forme d’un sac à dos à récupérer et rendre à la fin. Le parcours durent entre 1 et 2h.

Les box contiennent des indices à suivre, et sont toutes construites autour d’un même personnage : Mamie Louche, une grand-mère qu’on ne rêverait pas d’avoir !

Les jeux de pistes créés par Chasseurs de trésors contiennent toujours une dimension pédagogique : le but étant d’en apprendre plus sur le musée ou la ville dans le/laquelle on se trouve. A chaque présentation d’un personnage ou d’un bâtiment, un petit texte explicatif et humoristique raconte son histoire. Coût de réalisation : entre 5 000 à 10 000 €.

Ethel Le Bobinnec, créatrice des Rallyes des Pépites : des rallyes pour découvrir les entreprises

Le rallye des Pépites est un concept de rallyes se déroulant au sein d’entreprises. Le but est de voir le monde des entreprises différemment, de faire découvrir le patrimoine entrepreneurial et les métiers, en mettant l’accent sur la mixité et la présence de femmes à des postes à responsabilité.

Créé il y a 5 ans en Nouvelle-Aquitaine, et inspiré du Rallye des gazelles, le rallye des Pépites est né d’une initiative bénévole et associative en lien avec le réseau Entreprendre. Depuis 2 ans, le concept s’étend à la région Occitanie.

Chaque parcours permet de découvrir 6 entreprises de tailles variées qui oeuvrent dans des domaines d’activités différents. Tout au long de leur parcours, les équipages sont guidés grâce à une application mobile. A chaque étape, des animations sont proposées par le personnel de l’entreprise : jeux du Qui est-ce ?, jeux de plateau sur la thématique de l’entreprise, démonstrations, discussions… L’équipe d’Ethel accompagne pour cela les entreprises qui manqueraient d’idées d’animation.

Un parcours coûte 24€ par personne et comprend un panier-repas pour inviter les équipes à manger avec le personnel des entreprises qu’ils visitent. Il dure environ 5h30 (30 minutes par étape et 30 min de trajet entre 2 étapes) et se réalise en voiture par équipes de 4.

Dominique Séguéla, membre de Toulouse Polars du Sud : une enquête policière dans la ville

Toulouse Polars du Sud est une association créée en 2008 et qui ne fonctionne qu’avec des bénévoles. Elle promeut la littérature policière et se sert de ce média pour créer du lien social.

En partenariat avec le Quai des savoirs de Toulouse, cette association organise gratuitement et annuellement un festival littéraire ainsi qu’un rallye pédestre (qui peut comprendre quelques trajets en métro) sous la forme d’une enquête policière dont le scénario, le circuit et les énigmes changent tous les ans. Ce jeu de piste a pour but de faire (re)découvrir le patrimoine historique et scientifique de Toulouse (et prochainement d’autres villes de la région Occitanie).

Pour construire le jeu, l’équipe s’appuie sur un auteur de polars toulousain, différent chaque année, qui va écrire l’histoire de l’enquête. Une charte donnant de bons conseils pour créer un jeu de piste, une enquête lui est remise. Elle s’appuie également sur un référent scientifique qui va vérifier la véracité des informations pédagogiques et des textes explicatifs donnés.

 

Ce jeu est constitué de moins de 10 étapes, sur 6km, soit environ 2h30. Les participants s’y inscrivent par internet ou le jour-même. Le jeu se déroule comme suit :

  • A leur arrivée, ils reçoivent 1 pochette contenant 2 fiches : la 1ère qui présente l’intrigue (le crime qui a été commis et les suspects) et la 2nde qui donne les indications pour se rendre à la 1ère étape.

  • Arrivés à la 1ère étape, leur réponse est vérifiée par des bénévoles et ils obtiennent alors une 2ème fiche qui leur permet d’atteindre la 3ème étape et ainsi de suite. Lors des étapes, les joueurs vont pouvoir éliminer au fur et à mesure des suspects. Des énigmes permettent soit d’éliminer un suspect, soit de trouver le prochain lieu. Chaque fiche donne par ailleurs des informations scientifiques et historiques en lien avec l’étape.

  • A la dernière étape, ils devront faire valider le coupable qu’ils ont désigné. Ils gagneront alors le jeu. La première équipe arrivée et ayant bien trouvé le coupable remporte des livres.

Le jeu de piste accueille pas moins de 500 (voire 800 certaines années) participants !

En terme de moyens, les coûts du rallye intègrent le cachet de l’auteur, la création graphique et les impressions. Tandis qu’en termes de moyens humains, cela nécessite 2 bénévoles minimum à chaque étape (dont au moins un, si possible, qui maîtrise la langue des signes), soit environ 30 à 40 bénévoles.

Guillaume François de Canopé Montpellier : l’application Pégase pour créer des jeux de piste pédagogiques

Canopé est un réseau de création et d’accompagnement pédagogiques en lien avec l’éducation nationale. Dans ce cadre, Canopé a développé une application (payante) nommée Pégase qui permet de créer des jeux de pistes ou des escapes games. Cela nécessite néanmoins d’être abonné au centre de ressources Canopé pour avoir y accès.

On peut alors créer et partager son parcours en ligne. Chaque étape du parcours va par exemple fournir une énigme pour trouver l’étape suivante. Une fois le parcours partagé, on peut y accéder directement via l’application. On peut alors soit le télécharger pour l’utiliser hors-ligne, soit y jouer directement sous réserve d’accès internet.

Selon Guillaume François, ces jeux de piste sont très bénéfiques pour les élèves : ils permettent d’introduire des scénarios ludiques dans des activités pédagogiques, de motiver les élèves, d’avoir un feedback immédiat, d’apprendre à collaborer…

John Bandelier de Kimiyo : jeu de piste et jeu de mots

John Bandelier de l’association Kimiyo est venu présenter, sous forme d’atelier, un jeu de piste qu’il a imaginé pour la Fête de la science.

A chaque étape, une énigme invite à observer son environnement, pour trouver un mot clé. Certaines de ses lettres se situent dans des cases de couleurs, qui auront leur importance pour la suite. L’ensemble des mots permettent, en piochant les lettres selon leur couleurs, de reconstituer de nouveaux mots, qui serviront d’indices pour trouver le mot final.

 

 

Ce jeu a l’avantage de ne pas être linéaire, chaque étape étant indépendante. La localisation des étapes est clairement donnée, l’énigme portant sur la recherche du mot clé et non la prochaine étape. Par ailleurs, ce format est très simple à mettre en place, et ce dans n’importe quel endroit. Le plus important est de bien exploiter l’environnement, pour trouver des énigmes suffisamment amusantes : fouiller un endroit, repérer une différence entre une photo et la disposition du lieu, etc.

Michel Houques de Planète Sciences Occitanie : Loc’A Terre, un rallye GPS

Loc’A Terre, c’est un rallye GPS imaginé par Planète Sciences. Après une petite présentation sur la localisation (triangulation, fonctionnement du GPS, balises Argos…), les participants sont mis dans la peau de scientifiques qui viennent de recevoir les coordonnées d’animaux d’espèces protégées qu’ils doivent retrouver. Ils partent ensuite en petits groupes à la recherche de photos « géolocalisées », au cours d’un rallye GPS.

Audrey Théron de l’Université de Montpellier : un jeu de piste sur le patrimoine

Créé en 2010 pour le bicentenaire de la Faculté des sciences de Montpellier, ce jeu de piste scientifique avait pour but de faire découvrir les lieux historiques de la faculté ainsi que ses grands personnages. Audrey Théron a montré qu’on pouvait avec peu de moyens mettre en place un jeu de piste simple autour du patrimoine. A l’origine, le jeu a été conçu pour les étudiants qui se sont facilement pris au jeu. Pour les motiver, il y avait des lots à gagner !

Côté énigmes, les idées de formats ont été principalement trouvées sur le web : puzzle, charade, devinettes façon « Questions pour un champion »… des idées simples et qui fonctionnent toujours.

Par ailleurs, Audrey Théron a mis en place un autre jeu de piste sur le campus de Triolet à Montpellier pour valoriser les œuvres d’art du 1% artistique. Il est obligatoire de consacrer 1% du budget de toute construction publique à une œuvre d’art contemporaine intégrée au projet architectural. Le problème des œuvres du campus Triolet est qu’aucun étudiant n’en a connaissance et que certaines ont disparu. Le jeu de piste a permis de mettre en lumière ces trésors « oubliés ». Audrey a eu notamment une petite astuce pour certaines visites : équiper les participants de jumelles pour trouver les œuvres.

Le jeu de piste est l’outil parfait pour mettre en avant des lieux ou objets patrimoniaux que personne ne soupçonne. C’est l’occasion aussi de mettre en avant plein de petites anecdotes.

Comment concevoir un jeu de piste ? Les bons conseils

Penser le parcours

Repérage. Créer un parcours nécessite beaucoup de repérage, à différents moments du jour et de la semaine. Il est essentiel de bien vérifier que les lieux étapes soient disponibles au jour et à l’heure prévue (on évite les églises les jours de mariage et les places les jours de marché, les jardins fermés à cause du vent…). Et choisir des lieux capables d’accueillir le nombre de participants estimé.
Par ailleurs, il faut privilégier des lieux accessibles, et en évitant les trop longues distances. A pied, au-delà de 6km, cela devient long. On peut tester un parcours en le faisant avec un podomètre.
Et n’oubliez pas de demander les autorisations à la mairie !

Canalisation des flux et vitesses. Il est important de canaliser le flux de départ, pour éviter une vague de monde, via une première énigme par exemple. Il faut aussi trouver un moyen de temporiser ceux qui veulent absolument arriver premiers, quitte à tricher. Par exemple en mettant en place des petits défis apportant des points supplémentaires (comme se prendre en photo avec un élément particulier durant le parcours).

Maintenance. Attention aux éléments mis en place pour le jeu : ils peuvent vite disparaître. Il vaut mieux se baser sur l’existant. Cela prend un temps fou de cacher des indices !

Tests. Il est indispensable d’organiser un maximum de tests grandeur nature avec des personnes ayant des niveaux très différents (de l’expert des jeux de piste à celui qui n’en a jamais fait).

Anticipation. Important aussi : avoir des plans B, voire C, pour pouvoir tout changer à la dernière minute, et même en temps réel. Sur Toulouse Polar du Sud, les bénévoles sont en contact permanent et peuvent se reconfigurer en temps réel.

Imaginer le contenu et des énigmes

Scénario. Il faut d’abord poser rapidement un cadre, une histoire. Cette dernière va influencer tout le parcours et son contenu. Mais il est important “d’embarquer” les joueurs dans un univers. On peut même ajouter des personnages à croiser durant le jeu. Et attention : une fois que l’univers et le scénario ont été choisis, il faut donc s’y tenir pour que l’ensemble du jeu de piste soit cohérent

Équilibre. Il est nécessaire de placer correctement le curseur entre ludique et pédagogique. Et en créant des énigmes variées : logique, construction, observation… et proposant différents niveaux d’énigmes, pour tous âges, et en augmentant crescendo la difficulté. Il vaut mieux également éviter que les réponses ne soient facilement trouvables sur internet (le but, c’est que les participants découvrent la ville et observent leur environnement, pas leur smartphone…)

Parcours. Chaque énigme doit envoyer vers un point précis, où se situera la suite de l’aventure, et non un lieu trop vague qu’ils devront longuement fouiller.

Aide. Les consignes sont essentielles, et doivent absolument être claires. Il faut par ailleurs garder en tête que certaines personnes bloqueront face à des énigmes, et qu’il faudra prévoir de leur apporter la solution pour les aider à avancer. On peut fournir une enveloppe fermée avec les réponses, fournir une application, avoir des personnes sur place pour aider, envoyer des sms…

Un Pokemon Go de la biodiversité, un jeu de piste dans un château… Quelques projets en cours

Lors de la journée, nous avons proposé aux participants qui le souhaitaient de présenter des projets en cours.

Fabienne Jones Ducan et le jeu de piste du Château de Sommières

L’équipe du château a créé un parcours sous forme de livret-jeu et de panneaux répartis dans le lieu, contenant de nombreuses énigmes à résoudre. Chaque année elle consacre une partie de son budget pour le mettre à jour et proposer un nouveau parcours.

Claire Gobert de l’association des Marchés Paysans

Leur volonté est de créer un jeu destiné aux scolaires, réalisé sur les marchés, autour des questions d’alimentation. Dans la peau d’un maraîcher qui a perdu toute sa production à cause de la sécheresse, les scolaires doivent aider à trouver des produits bio, locaux et en circuit court. En difficulté pour mener à bien leur projet difficilement adaptable, l’équipe recherche des idées et avis.

Charles Moscowich d’Explorama et son application mobile pour découvrir la biodiversité

L’entreprise a développé une application invitant à suivre un jeu de piste en scannant les plantes sur le parcours. L’appli a notamment été testée au Zoo du Lunaret, utilisée lors d’une sortie scolaire. Elle utilise pour cela l’outil de reconnaissance des plantes Pl@ntNet. L’entreprise souhaite démocratiser le plus possible cette application, en rendant son code open source pour un usage pédagogique.

 

 

Etienne Rousset de Grottes et Archéologie et son jeu de piste sur les métiers de l’archéologie

Le CERAC, centre archéologique à Castres souhaite se doter d’un jeu de piste pour permettre de créer du lien entre les différents espaces existants. Etienne attend vos idées !

Lionel Sanchez de l’Université de Perpignan. 

Il s’agit de concevoir un jeu de piste sous forme de livret “dont vous êtes le héros”, autour du nouveau musée Narbo Via. Les joueurs gagnent en fin de jeu de fausses pièces d’or.

Laurent Aldon, enseignant-chercheur à l’IUT de Nîmes : un jeu de piste d’intégration pour les étudiants

Cet enseignant monte régulièrement des projets avec ses étudiants afin de créer des outils ludiques : escape games, jeux de piste… Il a notamment conçu un jeu de piste pour la journée d’intégration de 600 étudiants, constituant 100 équipes de 6 étudiants. Pour créer ses énigmes, il s’inspire de son domaine, les matériaux, et notamment des formes des solides de Platon.

Inception : le jeu de piste de la journée jeu de piste

Pour illustrer et rendre plus ludique cette journée, un mini jeu de piste a été préparé sur le temps du déjeuner. Il avait pour but d’aider les participants à trouver la salle de leur atelier et de les faire se rencontrer. C’est donc en réalité 6 mini jeux de piste indépendants qui ont été mis en place (1 par atelier).

Quelques jours en amont de la journée, nous avons donc cherché des idées d’énigmes à mettre en place. Certaines sont tout droit sorties de notre imagination et d’autres s’inspirent de jeux de pistes déjà réalisés que nous avons pu glaner sur le net. Nous en avons sélectionné 2/3 par atelier, en essayant de varier leurs logiques au sein d’un même atelier.

Au départ de ce jeu, chaque atelier a été assigné au portrait d’un personnage de théâtre qui se trouvait dans l’amphithéâtre de Genopolys et sous lequel se trouvaient 1 ou 2 énigmes selon les groupes.

Ensuite, sur les 6 mini jeux de piste proposés, 5 étaient construits avec la même architecture :

  • 1 énigme amenait à trouver un objet

  • 1 autre énigme permettait de dévoiler l’étage où se trouvait la salle de l’atelier

  • 1 dernière énigme, dont la réponse était en rapport avec l’objet trouvé, permettait de trouver la bonne salle une fois les participants arrivés à l’étage concerné

Les 2 premières énigmes (pour trouver l’étage et l’objet) n’étaient pas linéaires, l’une n’amenant pas à l’autre. Les participants devaient donc résoudre 2 énigmes indépendantes et ne comprenaient le lien entre ces 2 énigmes qu’une fois arrivés à leur étage.

Pour le dernier groupe, les énigmes sélectionnées suivaient un cheminement beaucoup plus linéaire que pour les autres groupes : chaque énigme permettait d’arriver à la suivante jusqu’à les amener au tram, point de départ pour se rendre à l’institut de botanique où se déroulait leur atelier.

 

 

En bref, ce mini jeu de piste a permis de mettre en évidence l’importance de tester son jeu de piste, point qui avait déjà été souligné lors de la table-ronde. En effet, des couacs sont toujours présents (une erreur d’étage s’était notamment glissée, impossible donc pour le groupe concerné de trouver sa salle…) et les énigmes ne sont pas toujours comprises par tout le monde (une assistance pour aider les participants a été nécessaire).

Qui plus est, un jeu de piste demande un minimum de présence humaine sur place pour fonctionner correctement : il faut vérifier que les participants aient remis les énigmes à 0 (dans le cas d’un puzzle par exemple), qu’ils ne partent pas avec des éléments primordiaux à la résolution des énigmes, etc. A titre d’exemple, le jeu de piste qui devait mener au tram n’a pas fonctionné car la 2ème énigme a disparu, empêchant ainsi les participants de finir leur parcours. Il aurait fallu qu’un superviseur soit présent par atelier pour vérifier que tout se déroulait bien.

Malgré cela, nous avons eu des retours positifs sur ce mini jeu de piste. Il a été un bon moyen pour les participants de se rencontrer et d’échanger dans une ambiance joviale et décontractée. Il a donc atteint son but ! Il a également montré qu’il était possible de monter un jeu de piste relativement simple et avec peu de moyens matériels et financiers. De plus, certaines idées d’énigmes ont séduit des participant.e.s qui souhaitent s’en inspirer pour de futurs jeux de piste. Mission réussie donc !

Et vous, des conseils pour monter un jeu de piste ?